12/03/2012 - II

Mon cher Y.

J’ai à nouveau envie de t’écrire, tu me manques.

J’ai honte de ma façon de faire, j’ai l’air d’une adolescente, l’amour peut-il tout excuser ?

Quand je me relis, je me sens si stupide. Mais que puis-je faire d’autre pour extérioriser tout cet amour ?

Je ne peux te le dire, sinon, ce serait fait. Je n’imagine même pas ta réaction, elle serait sans doute gentille. Mais quelque chose se briserait.

Je n’imagine pas non plus, si J. l’apprenait, si seulement j’avais la certitude que tu ne dévoiles mon amour pour toi et si tu ne me jugeais pas, je t’avouerais tout.

Mais, il y a trop de choses à perdre, et trop peu à y gagner, si ce n’est rien. Alors je n’ai qu’ici.

Je peux ici exprimer tout mon amour, toute ma souffrance.

Et qu’on me lise ou non, n’a pas d’importance.

J’ai un but, et je sais que grâce à l’écriture, j’avancerais.

Je t’embrasse tendrement mon Y.

M.