26/03/2012

Mon cher Y.

Je sais que cela fait un moment que je ne t'ai pas écrit, mais, à partir d'aujourd'hui, je reprends mes lettres pour toi.

Nous avons beaucoup discuté ces temps ci, et je suis perdue, je crois qu'au fond, tu veux juste être gentil, car "avec tout ce que je fais pour vous", ce serait égoïste, de me laisser tomber.

Et je crois que ce n'est juste que ça, je ne sais pas comment prendre nos délires, et les quelques discussions privées, et surtout cette allusion tout à l'heure. Sortie du contexte, elle peut faire penser à un rappel à l'ordre, mais vu qu'à aucun moment, je n'ai émis une ambigüité, cette allusion ressemblait plus à un discret aveu.

Comment en être sûr ? Ce soir, tu n’as pas pris le temps de me répondre, et pourtant, je sais que tu as vu.

N'as-tu pu prendre le temps ? Tout simplement ?

Peut-être que tu ne me répondras pas, et que j’attendrais encore une nouvelle fois pour aller vers toi.

Je n’ai pas envie de te courir après. Je te laisserais venir la prochaine fois. Je verrais bien.

D’ailleurs, tu es bien le seul à avoir remarqué mon absence il y a un mois et à avoir essayé de prendre de mes nouvelles. Donc peut-être que tu finiras pas revenir vers moi, je vais te laisser respirer, on verra bien si tu tiens à moi.

Tout ça pour te dire que je t’aime, quoiqu’il arrive, et que je rêve que tu ressentes la même chose et finisse par me l’avouer !

C’est idiot, j’ai sûrement encore peur d’aller de l’avant, mais pourquoi aimer une autre personne que toi ?

Je t’embrasse tendrement mon Y.

M.